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La RD 250 fermée côté Planzolles…

La Commune de Planzolles et le Département de l’Ardèche nous informe de la fermeture de la RD 250 entre les Embrussiers et Planzolles du 15 au 29 avril, en raison de travaux de renforcement du réseau d’eau potable. L’information détaillée à lire ICI. 

Dans le communiqué ci-joint, les 12 semaines de travaux s’entendent à raison de deux semaines sur la RD 250 (avec circulation interdite entre Planzolles et Faugères) et 10 semaines sur la RD 4 (avec circulation alternée entre Planzolles et Lablachère).

Pour la fermeture de la RD 250, une déviation est organisée par le Département en passant par Payzac.

Cela s’est déroulé en… mars 2024

Le jeudi 14 mars, la commune a été invitée à une réunion de concertation entre département, communes, exploitants forestiers et chambre d’agriculture. Le 2e adjoint représentait Faugères. Cette initiative a permis de nouer un contact positif avec des entreprises qui, habituellement, soulèvent bien des problèmes de gestion de voirie…

Après la présentation du projet de déploiement de la fibre optique par Ardèche-Drôme numérique au niveau de la poche des communes de Faugères, Planzolles, Saint-Genest-de-Beauzon, Payzac, Chambonas et Saint-Pierre-Saint-Jean le 29 février dernier, une première « réunion de chantier » s’est déroulée le mardi 19 mars en mairie de Planzolles. Un planning potentiel a été établi pour les premières phases, à savoir un démarrage des travaux d’implantation de poteaux dès le 25 mars (!) et de génie civil – armoires de répartition notamment – au 15 avril.

A cette occasion, le maire a demandé des précisions sur les zones d’exclusion (pour difficultés techniques) et a informé que la plupart des conventions sollicitées ont été signées par les propriétaires concernés. Au cas par cas, la commune envisagera des arrêtés de servitude.

Dans la foulée, une visite technique de terrain a permis au maire et au technicien d’Axione missionné de se rendre en divers lieux de la commune pour voir les difficultés rencontrées : Bavancel, Chalvêches, Pratazéga, Les Escouleyres, Le Colombier et Gratte.

Le vendredi 22 mars, tout au long de l’après-midi, la commission des marchés – dite commission ad’hoc – s’est réunie pour décider de l’attribution du futur espace citoyen, projet composé de la réhabilitation de la mairie et de la création d’un tiers-lieu. Pas moins d’une vingtaine de candidatures ont été étudiées par cette commission avec établissement d’un classement des offres, suivant les lots mis en consultation. Le conseil municipal d’avril, une quinzaine de jours plus tard, devait statuer sur l’attribution des marchés publics de prestation correspondants.

Le député de la circonscription, Fabrice Brun, également conseiller régional, nous a informé le mardi 26 mars que notre dossier d’investissement majeur – la réalisation de l’espace citoyen « mairie & tiers-lieu » – devait être réorienté en matière de subvention régionale. Nous nous retrouvons donc désormais dans la procédure de « Pacte pour l’Ardèche », dotée d’une enveloppe de plusieurs dizaines de millions au bénéfice des collectivités locales, en lieu et place du dispositif « Contrat ambition Région ». Le dossier initial, déposé en novembre 2023, a été complété dans ce cadre.

Le maire et le premier adjoint ont commencé des visites techniques au niveau du respect du domaine public sur la commune. Un premier quartier a été exploré le vendredi 29 mars, celui de Bavancel. Un état des lieux a été dressé en conseil municipal. Celui-ci a émis des propositions de mise en œuvre, à savoir : élaguer les calades des Eblanchères et de Chaboudèche, quels que soient les propriétaires, améliorer le balisage « randonnée » de la calade des Eblanchères ouverte aux piétons et aux vélos, poser un panneau « voie piétonne » au pied de la calade de Chaboudèche (à la fin de la voie automobile) et supprimer tous les panneaux d’interdiction se situant sur le domaine public, notamment dans les calades des Eblanchères et de Chaboudèche…

Un logement communal, situé à l’ancien presbytère, s’est libéré le dimanche 31 mars. Il s’agit d’un T4 en duplex, de plus de 90 m², idéal pour l’accueil d’une famille. La précédente locataire a permis d’anticiper l’état des lieux de sortie dès le jeudi 28 mars, étant mutée dans sa vie professionnelle. Le conseil municipal d’avril a été saisi du choix concernant les nouveaux locataires.

 


Clin d’œil… de saison

Au fil des saisons, nous vous invitons à découvrir notre commune, petite par sa taille (600 ha) mais grande par son patrimoine naturel et bâti.
Les photographies changent donc au gré de saisons… d’hier ou d’aujourd’hui !


Le chef-lieu de la commune – le hameau de la Charrière – en habit de printemps

Au hasard des balades, un mur abondamment fleuri (au printemps)


Un petit peuple au millénaire d’histoire…

Nous pourrions vous dire que la commune de Faugères est parmi les plus belles, qu’elle cumule de nombreux atouts et que vous avez tout intérêt à la choisir pour y vivre ou pour y passer un séjour de vacances. Mais pratiquement toutes les communes de France vous diront, en ce cas, la même chose ! Nous vous proposons finalement une focale différente, celle des constats qui font notre singularité, sans lieu commun ni faux-fuyant ?

Le territoire de Faugères est situé dans le sud de la France, plus précisément sur le piémont des Cévennes ardéchoises. Cela se caractérise par une diversité de paysages et de roches – le support géologique étant à base de schistes, de grés ou de marnes – avec des espaces en collines et en vallées plus ou moins évasées, en forme de cirque naturel parfois.

Le Faugères contemporain rassemble une centaine d’habitants dispersés dans trois villages, quelques hameaux et d’anciens mas épars, tout cela sur une surface de 600 ha (6 km²), soit une densité de population de 16 hab/km² (contre 100 hab/km² en France). Mais Faugères est riche d’un millénaire d’histoire…

Avant même les temps historiques, la présence humaine est attestée ici dès la période néolithique (- 5000 à – 2000) avec un menhir, une pierre plantée verticalement, destinée sans doute à la manifestation de pratiques mystiques. Or, les menhirs sont rarissimes en Ardèche ! La suite – attestée – se déroule quelques 3000 ans plus tard. En effet, la petite « principauté » faugéroise émerge dans les textes à la veille de l’an 1000 lors d’une donation d’un domaine rural à un ordre monastique par un dignitaire carolingien. Puis nous retrouvons la « nécessaire » protection de Pierre II, roi d’Aragon, comte de Barcelone et du Gévaudan, mais aussi les troubles de la guerre de Cent ans et des guerres de religion, avant que ne s’applique les principes de la Contre-réforme…

La modernisation économique du 19e siècle oublia quelque peu ce territoire, qui, paradoxalement, compta à cette époque une véritable surpopulation agraire (440 habitants en 1820, soit une densité de 75 hab./km²). Au début du Moyen-âge là se trouvait le cœur d’une seigneurie avec une vingtaine de mas agricoles répartis dans l’espace, exploitant vignes, champs, forêts et toutes dépendances, soit environ 120 ha de cultures, plus de la moitié de cet espace étant aujourd’hui constitué de couverts forestiers.

Après un exode continu tout au long du 20e siècle, ce depuis la première guerre mondiale, le renouveau semble émerger en ce début de 21e siècle avec une espérance, celle du retour à la nature durable !

J.P. Alvéry


Paysage faugérois, signé de l’artiste Thom (2012)